Les moments du repas sont souvent illustrés comme des instants de convivialité et de partage au sein de la famille. Pourtant, de nombreux parents connaissent bien cette situation délicate : l’enfant qui refuse de manger. On se retrouve alors face à une assiette pleine, à des légumes intacts et à un petit visage buté qui dit non. Cette période de néophobie alimentaire n’épargne presque aucun foyer et soulève bien des questions.
Les causes du refus de manger
Avant de pouvoir apporter des solutions, il est essentiel de comprendre les raisons pour lesquelles votre enfant refuse de se nourrir à table. Cela peut être dû à divers facteurs, allant des simples préférences alimentaires à des raisons psychologiques ou développementales plus complexes.
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Les enfants deviennent néophobiques, c’est-à-dire qu’ils développent une peur ou une réticence à essayer de nouveaux aliments. Cette période de néophobie s’étend généralement de 1,5 ans à 6 ans. Durant cette phase, ils peuvent être plus intéressés par le jeu et moins par le fait de s’asseoir pour manger.
De plus, les enfants cherchent souvent à affirmer leur indépendance et peuvent utiliser le repas comme un moyen de tester les limites. Il n’est pas rare qu’un enfant refuse de goûter des aliments simplement pour exprimer son autonomie vis-à-vis des parents. Cela peut devenir un véritable bras de fer où le refus de l’enfant affecte émotionnellement les adultes.
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Pour découvrir des stratégies efficaces qui pourraient aider votre enfant à manger mieux et avec plus d’enthousiasme, continuer à lire.
La bonne attitude des parents
Face à un enfant qui refuse de manger, l’attitude des parents est cruciale. Béatrice Benavent-Marco, nutritionniste, recommande de ne pas montrer son inquiétude ou son irritation. Les enfants sont sensibles aux réactions de leurs parents et peuvent utiliser leur refus manger comme un moyen d’attirer l’attention ou de contrôler la situation.
Il est conseillé de laisser l’enfant manger à son rythme et de ne pas omettre les différentes parties du repas (entrée, plat, dessert), même si l’enfant refuse un élément du menu. Lui rappeler qu’il n’y aura rien d’autre jusqu’au prochain repas ou collation peut l’encourager à reconsidérer son refus.
De plus, évitez toute punition ou chantage, car cela pourrait renforcer la négativité associée à l’alimentation. Si votre enfant ne mange pas son plat principal mais accepte un fruit ou une compote, considérez cela comme une petite victoire.